Environ 5 millions de personnes, soit 7% de la population française vivent dans les zones urbaines sensibles. Communiquer avec des jeunes issus de ces zones est difficile, faute de stratégie efficace en la matière. Il est nécessaire de trouver une technique permettant de faire passer un message.
Une communication de proximité à chaque quartier
Le faible niveau d’éducation ne cesse de faire autant de ravage tant sur les jeunes que sur le devenir des enfants de quartiers sensibles. La forte présence des personnes appartenant aux classes d’âge de moins de 25 ans constitue une des caractéristiques des ZUS. Cette concentration de population jeune entraîne souvent des troubles de voisinage et des violences dans le quartier où ils vivent. Ainsi, communiquer avec les jeunes s’avère une tâche complexe.
Identifier un leader potentiel
La technique de communication de proximité s’impose, si l'on souhaite communiquer avec les jeunes des zones urbaines sensibles. Et ce, adaptée à toutes les exigences des codes et attentes qui leur sont propres en vue de maintenir un certain rapport de convivialité. Ainsi, il convient d’identifier un leader au sein même du groupe de jeunes de ces quartiers sensibles. Cette stratégie contribue certainement à les rendre plus réceptifs.Le cœur de cette stratégie de communication consiste à reconsidérer la place de ces jeunes des quartiers sensibles au centre du débat et des priorités de la ville afin de faire naitre un sentiment d’appartenance lequel réveillerait, à fortiori, le sens de l’engagement et de la citoyenneté auprès de ces jeunes.
Une communication spécifique pour les jeunes
S’adresser aux jeunes de moins de 25 ans semblerait plus facile aujourd’hui avec l’existence de divers outils de communication et les opportunités offertes par les nouvelles technologies. Mais quand on parle de jeunes des zones urbaines sensibles, la communication ne s’improvise pas. Celle-ci reste un défi majeur non seulement pour la société qui tente de maintenir un environnement social paisible et convivial mais aussi pour les autorités publiques qui apprécieraient une réaction plus dynamique et interactive de la part de ces jeunes. Pour ce faire, pour bien communiquer avec les jeunes, connaître leurs besoins, leurs attentes, leurs motivations, leurs codes et leurs modes de consommation est avant tout indispensable. Ensuite, il est également important d’identifier le réseau social le plus utilisé par les jeunes des zones urbaines sensibles car ces outils participent pleinement à leur construction identitaire et permet de développer leurs relations de sociabilité. Les associer à des projets attirants ou à des événements qui se dérouleront dans leurs quartiers pourrait leur donner envie d’y participer et ne pas se sentir exclus.