En août 2017, conformément à la Directive Européenne sur le reporting extra-financier, elle a été transcrite sous forme de décret, et la « Déclaration de Performance extra-Financière » a remplacé le rapport de responsabilité sociétale d'entreprise. Cette évolution réglementaire permet aux entreprises d'apporter des modifications à partir de la « liste exhaustive » pour convertir les données, non-financières en rapports structurés autour de l'analyse des risques non-financiers de l'entreprise. Comme vous le verrez dans cet article, les convictions vous motivent à inciter les entreprises à faire de cette obligation réglementaire un véritable outil de pilotage stratégique.
L’attente réglementaire de la DPEF
Le tiers indépendant désigné pour auditer votre DPEF prouvera à l'avenir l'exactitude et la sincérité des informations contenues dans votre DPEF, comme mentionné dans le rapport annuel. Traditionnellement, le modèle économique doit correspondre à la « carte d'identité » de l'entreprise, qui stipule les valeurs, la gouvernance, les ressources, les activités, les marchés et les réalisations de l'entreprise. Ensuite, vous devez analyser vos risques, extra-financiers pour déterminer vos priorités. Pour chaque problème à traiter, une description des attentes, une explication de la politique mise en place pour maîtriser ce risque, et des objectifs de temps, ainsi que les indicateurs clé comme le ICP ou KPI des actions, résultats et performances mis en œuvre grâce à la politique. L'entreprise doit, bien entendu, s'assurer de l'authenticité des informations mentionnées dans sa déclaration de performance Extra-financière, qu'elles soient qualitatives ou quantitatives. Cette précision peut sembler triviale ou voire intéressante, mais il s'avère que la remontée d'informations peut être beaucoup plus compliquée qu'il n'y paraît pas, notamment pour le niveau de « demande ou d'autonomie » avec des dizaines de filiales dans de nombreux pays/régions. Le cas des grands groupes.
Des analyses extra-financiers propre aux entreprises
Si le DPEF est un document qui doit être conforme à la réglementation, il doit également être personnalisé. C'est pourquoi il est conseillé qu'une définition précise de l'équipe chargée de construire l'analyse des risques extra-financiers. L'implication de la direction est également essentielle pour donner un pouvoir égal au traitement des risques financiers et non financiers. L'équipe d'analyse des risques doit déterminer des méthodes détaillées. Une revue annuelle de celle-ci permettra de déterminer les risques maîtrisés et donc retirés du dossier, et elle pourra également déterminer l'émergence d'un ou plusieurs nouveaux risques devenus prioritaires. Il n'y a pas de bon ou de mauvais problème à résoudre, mais l'expérience montre clairement que pour prioriser, une déclaration de performance Extra-financière efficace dépasse rarement dix risques. Bien que non-obligatoire, la publication de votre méthode d'analyse des risques est également un bon moyen de prouver l'objectivité de l'analyse.
Des outils de pilotage des stratégies extra-financière
Il est recommandé de définir un ou plusieurs propriétaires de risques pour chaque problème afin d'autoriser et de mobiliser l'équipe. Cela permettra notamment au propriétaire du risque de définir un plan d'action pour chaque problème, de le gérer et d'assurer un suivi annuel. Le reporting sur l'avancement et l'évolution annuelle des différents plans d'actions constitue un véritable outil de pilotage pour le management, qui a une réelle valeur ajoutée dans la définition de la stratégie RSE de l'entreprise, et dépasse les attentes réglementaires. Cette évolution réglementaire marque un véritable tournant dans le reporting de responsabilité sociétale des entreprises, car ce mode de focalisation sur les risques extra-financiers rend les entreprises responsables de leurs impacts extra-financiers. Au total, le plus important pour bien structurer votre DPEF est de vous l'approprier et d'en faire un véritable outil de gestion des enjeux financiers supplémentaires. Pour illustrer ce point, il est préférable de partager avec vous la propre déclaration de performance Extra-financière dans les prochains jours, et il n'est pas surprenant qu'elle contienne toutes ces explications.
Avantages de faire une DPEF
Il est recommandé d’effectuer une déclaration de performance Extra-financière. Outre les aspects purement juridiques que vous verrez dans la deuxième étape, l'intérêt variera en fonction de la taille de votre entreprise et de la nature des activités. Que le DPEF soit obligatoire ou non pour votre entreprise, l'objectif principal reste toujours de renforcer votre engagement envers l'écologie, la société et la société. Rédiger et publier DPEF, c'est aussi prendre des engagements précis pour améliorer votre stratégie RSE. Et mesurez avec précision vos réalisations dans ce domaine. Ainsi, l'Extra-Financial Performance Statement doit vous aider à renforcer vos capacités en analysant attentivement l'impact extra-financier de vos activités. Il peut donc être considéré comme un outil d'aide à la décision et de suivi sur le long terme, vous permettant d'identifier et de transformer votre organisation sur la base d'informations complètes et à jour. DPEF répond à la forte demande de résultats environnementaux et sociaux de l'entreprise. En France, elle complète la loi Sapin 2 ou devoir de vigilance. Le DPEF est issu d'une directive européenne, qui permet de coordonner les pratiques et les mesures entre les différents pays.